22 septembre 2015 0 Commentaire

Le trésor des datacombes

Devant l’eldorado supposé, réel ou fantasmé, il est de bon ton de parler de data dès que l’occasion se présente.

L’entreprise se trouve de plus en sollicité par des solutions de gestion, de technique de mesure, voir même d’enrichissement des données qu’elle produit ou qu’elle reçoit.

Si il y a bien une constante dans cette recrudescence d’offre et pour tout dire un point commun, c’est l’univers technologique dans lequel celles-ci naissent, évoluent et tentent d’attirer toutes sortes de clientèles, sans pour autant que celles-ci n’aient véritablement entamé une réflexion sur l’enjeu et les impacts possibles sur les données sensibles qu’elles stockent  ou dont elles favorisent la circulation.

Nombre de cabinets d’experts-consultants l’ont bien compris et débordent déjà d’ingéniosité pour développer des catalogues de prestations aussi peu maîtrisables que l’objectif flou qui les entourent.

Au cœur de ce maelström, nous devons donc réfléchir collectivement au sens même de la démarche, tout autant qu’à l’analyse quantitative et qualitative de ce fameux « big data », et ce à l’échelle de l’organisme dans lequel nous développons nos propres talents et nos propres expertises.

Car de la donnée en veux-tu en voilà nous n’en manquons pas ! Qu’ils s’agissent  de celles propres à l’entreprise que celles à caractère personnel qui finissent par se fondre et même se confondre, dans notre exploitation quotidienne des outils mis à notre disposition. Qui n’emmène pas aujourd’hui dans son univers mobile personnel des données qui ne lui appartiennent pas en propre et qu’il va pouvoir échanger en même temps qu’il communiquera des informations plus intimes ?

Ces interrogations sont au centre du développement nécessaire de la Magna Data pour assurer aux citoyens la liberté d’accès aux données publiques (l’open data) et la protection de leurs données à caractère personnel. Le rôle de l’entreprise vis à vis de cette nouvelle relation qui va s’instaurer entre l’état et l’individu n’est pas encore établi. Celui-ci va devoir trouver sa place du simple fait qu’aujourd’hui l’entreprise rassemble des citoyens dans des activités qui, quelque soit leur nature, génèrent une économie de la donnée qu’il conviendra de maîtriser pour en assurer la diffusion, la protection et la valorisation le cas échéant.  

Chaque jour le flux augmente, le stock s’agrandit, les usages évoluent, et sans l’appropriation par les entreprises d’une démarche méthodologique appropriée pour recouvrer la visibilité nécessaire à l’exploitation collective de ses « datacombes », il manquera à l’Etat et aux Citoyens de quoi parfaire la construction de la République numérique du 21ème siècle.

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